31/08/2024

Garou sort Come 2 me, son premier parfum

 

Garou sort Come 2 me, son premier parfum

Le chanteur sort son premier parfum intitulé Come 2 me.

Après avoir tourné un téléfilm pour TF1, le chanteur a décidé de développer un nouveau projet sans rapport avec la variété : le parfum.

C'est ainsi qu'il sort sa première fragrance pour homme, qui porte le nom Come 2 me.

Le chanteur décrit la senteur comme un mélange de notes séductrices, magnétiques et animales. Fabriqué à base de baies roses, de bergamote et de pomme pour un départ épicé, patchouli, fèves tonka, vanille et musc pour plus de caractère et de tenue, et enfin lavande, prune et bois blancs qui viennent adoucir le tout, il se porte à même la peau.

Garou, questionné par France Soir à ce propos, a déclaré : "J'étais assez infidèle, n'étant pas parvenu à trouver la fragrance qui allait me séduire pour toujours  mais lorsque j'ai senti les effluves de cet oriental boisé, cela a réveillé le bûcheron qui sommeille en moi !" Un joli cadeau pour la Fête des pères !

Roch Voisine /Garou : L'interview croisée

 

Photos de Garou aux jeux olympiques à Vancouver

 






J.O Garou se défend " Faudrait cesser de se taper dessus "


 J.O Garou se défend " Faudrait cesser de se taper dessus "

«C'était une performance live où l'émotion a pris le dessus», explique Garou.
 
L'interprétation de Garou à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver n'a pas fait l'unanimité. Or, dimanche, le chanteur vedette défendait sa performance et déplorait qu'on lui tape ainsi dessus.
 
«On devrait plutôt être très fier du combat que j'ai mené pour que mon numéro en français reste au programme, car souvent au cours des derniers mois, on a voulu m'exclure», confiait-il hier au Journal.
Garou a offert une vitrine internationale à la chanson Un peu plus haut de Jean-Pierre Ferland. Franc, direct et honnête, le chanteur vedette de 38 ans ne s'est pas faufilé hier. Au contraire, il trouvait juste dommage qu'une réaction aussi négative vienne du Québec.
 
«Ce n'est pas en se cachant dans le garage qu'on va évoluer et que le Québec et le français auront leur place à l'étranger. Toute la fin de semaine, depuis ma performance, des gens me crient et me chantent C'est beau, c'est beau. Ils disent avoir été fort impressionnés par la chanson. J'aime entendre un anglophone de la Colombie-Britannique me crier: C'est beau au lieu de Voulez-vous coucher avec moi ce soir», souligne Garou.

L'émotion a pris le dessus

Il avoue avoir perdu ses moyens vendredi soir, trop habité par l'émotion.
«Mon interprétation arrivait juste après la minute de silence en respect au jeune athlète de la Géorgie mort dans la journée. C'était très émouvant. Et je chantais live, ce qui a donné, je crois, une performance remplie d'émotion.

«Si les gens ne comprennent pas cela, qu'ils n'écoutent que des disques! C'était une performance live aux Jeux olympiques et une grande chanson du répertoire québécois a fait le tour du monde, donc oui, moi, je suis très fier. Et au lieu de me tirer dessus, les gens qui critiquent devraient partager la fierté de voir un de leurs artistes performer aux Olympiques. J'accepte le verdict, on est comme cela chez nous: des fois, on applaudit, des fois, on se tape dessus. C'est la beauté de qui on est», précise Garou.

Son combat

Quant au combat qu'il a dû mener au cours des derniers mois, Garou se fait prudent. Il vante l'appui reçu par le metteur en scène de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver, David Atkins.
 
«Au point de départ, certaines personnes ne voyaient pas la place d'une chanson en français, de peur que les cotes d'écoute tombent sans doute. On sait que les Américains paient très cher pour la diffusion de ces Jeux-là. Or, lui, David Atkins, a toujours défendu haut et fort cette chanson, qu'il trouve magnifique, et m'a dit à maintes reprises: tu restes. Moi, pour ne pas mener la bataille, j'aurais pu dire: "OK, je vais chanter en anglais, mais non; pour moi, la chanson écrite par Jean-Pierre Ferland, Un peu plus haut, décrit parfaitement le chemin d'un athlète. C'est pourquoi je suis si fier de cette performance live. Ils m'ont fait confiance.»

Fier de chanter en français à l'extérieur du Québec La présence timide du français à Vancouver commence déjà à faire jaser. Mais pour Garou chaque petite bataille compte.

«Nous sommes en Colombie-Britannique, le pays est anglophone et on le sait qu'il faut se battre pour préserver notre place. Moi, je dis qu'aujourd'hui, trois milliards de téléspectateurs ont entendu cette chanson magnifique écrite par un compositeur québécois et à voir la réaction autour de moi, le combat en valait la peine», conclut Garou, qui assistait hier soir à la compétition de patinage artistique.  

30/08/2024

" A Vancouver , j'étais fier d'être un ambassadeur du Québec"


" A Vancouver , j'étais fier d'être un ambassadeur du Québec"

« Aux Olympiques, ce soir-là, j'étais le citoyen du Québec qui chantait pour le monde », déclare Garou. Sans vouloir du tout faire une histoire avec ça , Garou ne cache pas que sa présence à Vancouver en a dérangés plusieurs 
 
« En coulisse, j'ai senti que certaines personnes du milieu artistique, même de chez nous, ont voulu me mettre des bâtons dans les roues. Ma présence en a dérangé quelques-uns. Les Américains ont voulu me sortir; d'autres n'étaient pas contents avec le choix de ma chanson; certains auraient préféré un rigodon. « Mais nous nous sommes tenus debout et voilà qu'un Québécois chantant en français dans une grande cérémonie d'ouverture aux Olympiques, vue par le monde entier, était là. C'est ce qu'il faut retenir. Cessons de se taper dessus et faisons plutôt la promotion de qui on est. Je me fais un devoir d'être un ambassadeur du Québec partout dans le monde », rappelle sagement Garou, sans rancoeur, ni rancune.

L'ANARCHISTE QUI VEUT CONSTRUIRE
Il dit avoir déjà été « un anarchiste qui avait envie de tout brûler ».
Aujourd'hui, l'anarchiste s'est assagi pour mieux construire.
« J'ai appris qu'après avoir détruit, il fallait s'assurer de pouvoir reconstruire. Vaux mieux être un idéaliste intelligent. Je ne veux pas être celui qui chiale, mais celui qui construit, qui fait la différence. C'est la clé de la réussite, je crois. »

SON QUÉBEC DE DEMAIN
Une telle attitude lui fait encore plus croire à son Québec de demain, plus libre et assumé. « J'y crois à un Québec souverain si on travaille dans le bon sens, si on s'encourage vraiment. Nous avons tout pour réussir, pour gagner notre identité, on a toujours voulu être reconnus sur la scène mondiale. Il faut voir grand », nous dit Garou.
C'est sans doute un peu de cette fierté qu'il aurait aimé sentir de ses compatriotes lorsqu'il était à Vancouver.

« Disons que j'ai trouvé la réaction un peu spéciale, disproportionnée. D'autant plus que je sais, moi, à quel point nous nous sommes battus pour avoir cette place d'exception. Mais comme je l'ai déjà dit, j'ai reçu les critiques avec humilité. Toutefois, je n'étais pas déçu de moi.

« J'étais très heureux de voir que le Québec, avec une de ses plus belles chansons, pouvait profiter d'une des plus belles vitrines du monde. J'ai reçu des messages de fans de plusieurs pays. Ce soir-là, j'étais fier d'être un ambassadeur du Québec. C'est tout », estime Garou, qui promet de continuer de triper et de partager son art avec son public.
« Je sens que mon métier me fait avancer humainement. C'est ce qu'il y a de plus beau et de plus valorisant », conclut Garou.
Gentleman Cambrioleur est le 5e album de Garou.

Pas de syndrome post-olympique pour le Gentleman cambrioleur


Pas de syndrome post-olympique pour le Gentleman cambrioleur

N'allez pas croire que Garou, un des plus grands ambassadeurs du Québec à l'étranger, souffre d'un syndrome post-olympique après sa contre-performance à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver. C'est mal connaître l'artiste authentique et l'homme vrai qu'il est. Le Gentleman cambrioleur continue la route et n'a qu'une intention : aller encore plus haut, plus loin.
 
Même s'il préfère ne pas en reparler, Garou fait ce commentaire sur sa performance à Vancouver : « C'est certain que j'ai déjà mieux chanté. Je me suis accroché dans quelques notes, habité par une trop grande émotion. Mais ce n'est pas vrai, comme ­certains se sont amusés à le dire, que je ne chante pas bien. Au fait, je me suis tellement fait dire le contraire depuis des années que j'ai reçu ces critiques ­comme une belle leçon d'humilité », dit l'artiste en entrevue au Journal à quelques jours de prendre d'assaut la salle Wilfrid-Pelletier de la ­Place des arts, après une absence de six ans sur une ­scène au Québec.
 
Il avait fait alors le Centre Bell. Pourquoi la Place des arts? Tout simplement parce que c'est la salle parfaite pour ce spectacle concept du Gentleman cambrioleur qui dévoilera le Garou crooner habité par son âme de rockeur. Avec Garou, le rockeur n'est jamais trop loin.

« Sur scène, je vis. C'est moi grandeur nature. C'est là où j'ai ma véritable raison d'être. Tout est vrai. Et je dois dire que ce show-là montre toutes les facettes de ­l'artiste que je suis. Mon album Gentleman cambrioleur n'était que le carnet d'invi­tation », dit-il.

Le rockeur crooner
Garou crooner. Il y a quelques années, un certain David Foster lui avait proposé de prendre cette voie. C'était bien avant Michael Bublé. Garou a dit non. Il n'était pas prêt. Et Garou, en homme libre et en artiste décidé, fait les choses lorsqu'il les sent, lorsqu'il peut les toucher vraiment. Il faut que ça le fasse vibrer, car comme il le dit, « je ne fais rien à moitié ».

« À ce moment-là, je voyais cela comme un carcan. »

Il a donc décidé de jouer avec le style ­crooner quand il en a eu pleinement envie.
Son album Gentleman cambrioleur a été son rendez-vous.

« Je sens que cet album et le spectacle qui l'accompagne sont des étapes importantes de ma carrière. C'est ce que j'ai présenté de plus complet. Ce projet m'a fait beaucoup évoluer humainement. Je touche à tous mes univers musicaux. »
 
Bien appuyé par des collaborateurs ­d'expérience, comme Denis Bouchard, Geneviève Dorion-Coupal et Nico Labbé, Garou promet « un show généreux et riche en émotions. Ce sera très ''classe''. J'aurai sept musiciens. Il y a juste des humoristes habituellement qui peuvent se payer ce ­genre de spectacle », lance-t-il en riant.

On le sent fébrile. En même temps, on a l'impression qu'il s'apprête à vivre de belles retrouvailles.

« Comme ma carrière à l'échelle internationale va bien, j'ai honte de ne pas avoir donné autant au Québec au cours des ­dernières années. Mais ici, c'est mon chez-moi. Au Québec, je vis; ailleurs, je travaille. Je me sens comme cela. Les gens ne ­doivent jamais oublier que je suis un ­Québécois de cœur. Mon Québec, c'est ma terre, mes racines et, actuellement, j'ai besoin de me ressourcer », dit Garou le plus sérieusement du monde.

Garou, le conteur
Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais il sent qu'avec ce spectacle, il termine un ­chapitre de sa carrière.

« Je ne sais pas trop ce qui se passera après le Gentleman cambrioleur. Tout ce que je sais, c'est que j'ai commencé à ­écrire mes propres chansons. J'ose et j'ai des choses à raconter. Je sens le conteur en moi prendre vie. Je vais me faire confiance. C'est sans doute cela, la matu­rité de ­l'artiste. Ce retour chez nous me donne ­cette assurance. Il faut savoir retourner à ses racines pour grandir. Je suis là au pied de mon arbre et je me nourris », nous dit Garou avec son sourire de petit gars.

Jamais les paroles de la chanson de Jean-Pierre Ferland Toujours plus haut, ­toujours plus loin ont aussi bien défini le Gentleman cambrioleur.

Garou a su garder le secret



Garou a su garder le secret

Cette présence à ces Jeux et sa performance sont la consécration pour Garou, un chanteur reconnu partout dans la francophonie.
 
Il garde le secret depuis un an. Garou a participé fièrement hier soir à la cérémonie des Jeux de Vancouver en chantant en français, «live», le grand classique québécois de Jean-Pierre Ferland, Un peu plus loin alors que dans le stade, la flamme olympique prenait vie.

Cette présence à ces Jeux et sa performance sont la consécration pour le chanteur de 38 ans de Sherbrooke, reconnu dans la francophonie.

Grâce à lui, un grand classique de la chanson québécoise était roi hier soir lors de l'ouverture des Jeux de Vancouver.

Hier, à quelques heures de vivre ce qu'il a baptisé «le moment le plus magique de sa carrière», le chanteur Garou savourait chaque instant et écoutait les derniers conseils du magicien de cette cérémonie d'ouverture signée David Atkins. Ce dernier a fait également les cérémonies d'ouverture des Jeux de Sydney.

«Il m'a fait entièrement confiance en me permettant de chanter "live", en français à part cela, la chanson d'un compositeur québécois, pendant l'un des plus grands moments de la cérémonie. Je suis très fier pour toute la francophonie que je défends partout dans le monde depuis des années», confiait Garou, en entrevue au Journal de Montréal.

Des mots magiques

Pourquoi avoir choisi et défendu cette chanson ?
«Parce qu'elle dit tout. C'est comme si pour moi elle fut écrite pour des olympiques. Je travaillais avec Jean-Pierre Ferland sur son album de duos lorsque j'ai été approché par le comité olympique. J'en ai parlé avec Jean-Pierre et voilà la chanson d'un des plus grands compositeurs québécois fut entendue partout sur la planète. C'est le show le plus écouté. Plus de trois milliards de téléspectateurs. Ça fait peur juste à y penser. Je suis heureux comme un petit gars», ajoute Garou.

L'interprète fut au coeur des préparatifs de la cérémonie durant toute la dernière semaine, pouvant mesurer parfaitement l'ampleur de l'événement.

«C'est incroyable, complètement démesuré. Faut le voir pour le croire. Vancouver a voulu offrir au monde entier une cérémonie poétique», dit-il.

En français s'il vous plaît.

Il dit s'être toujours battu pour la défense du français dans l'industrie de la chanson partout dans le monde et cette présence aux Olympiques avec la chanson d'un grand auteur-compositeur québécois lui fait dire «mission accomplie».

«Il faut se battre pour garder le français vivant partout sur la planète et cette performance "live" à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Vancouver fournit la preuve qu'un grand bout de chemin est fait. Je pourrai dire à mes petits-enfants que j'ai chanté aux Jeux olympiques de Vancouver et en français», conclut Garou qui dit penser à sa fille âgée de huit ans lorsqu'il chante dans ce grand stade illuminé.
Garou était définitivement au sommet hier à Vancouver.

Garou son spectacle "Gentleman Cambrioleur"

 





Flash Québec (Photos de Patrick Lamarche )

 Gentleman cambrioleur







Flash Québec (Photos de Patrick Lamarche )

 Gentleman cambrioleur






Flash Québec (Photos de Patrick Lamarche )

 Gentleman cambrioleur





Je me suis senti un peu boudé au Québec


Je me suis senti un peu boudé au Québec

En dix ans de carrière, il a vendu 5 millions d'albums. Il vient de vivre une tournée à guichets fermés dans plusieurs pays d'Europe, dont la Russie, l'Ukraine et le Liban. Garou l'avoue : réussir un réel succès en France est « très, très difficile ».  
 
« Les Cowboys fringants et Ariane Moffatt sont en train de créer quelque chose, je crois. Mais c'est un travail de longue haleine, Ariane a dû s'installer là-bas. C'est la seule manière. Quant à Gregory Charles, personne ne le connaît là-bas. On verra avec le temps, mais son talent n'est pas nécessairement transposable dans le paysage français », explique Garou.

Lui, en Europe il dit avoir « un certain statut alors qu'au Québec, je suis le gars ordinaire. Et c'est bien comme cela. »

« Au fond, je me suis senti un peu boudé au Québec. Peut-être parce que je suis trop en Europe, peut-être parce que je parle trop de mon succès là-bas. Mais moi lorsque je rentre à la maison, j'ai juste le goût de raconter ce qui m'arrive et je reste québécois dans le coeur des français. Je sens que ça agace. Le succès dérange un peu, je crois, mais moi je sais que je suis bien enraciné au Québec et je suis fier de mon identité et j'en parle à l'étranger », dit-il.

Il a toujours un pied-à-terre à Montréal. Il ne cache pas que la popularité amène une responsabilité.

« On a du bonheur à apporter comme artiste. Grâce à un moment magique sur scène, on pourra marquer les gens. Ils auront de belles images dans leur tête pendant longtemps. »

UN CITOYEN DU MONDE

Citoyen engagé certes, mais Garou préfère rester discret sur la question politique.
« Je préfère m'abstenir. On ne sait même plus pourquoi on vote. On comprend mal la démocratie. Je trouve que nous sommes mal renseignés. Je ne suis plus sûr d'être indépendantiste; je l'ai été, mais maintenant il y a tellement de paramètres, tout est plus compliqué. »

Il dit ne jamais avoir voulu vraiment de carrière américaine. Mais comment voit-il ce marché?

« C'est plus dur que jamais, car avec toutes les nouveaux gagnants de concours, les idoles de ce monde qui arrivent sur le marché, les grosses stars, que reste-t-il à un nouveau comme moi qui arriverait aux États-Unis. Les compagnies de disques ne savent plus quoi faire pour nous promouvoir. Et moi, jouer un jeu pour devenir populaire, il n'en est pas question », admet Garou.

LA FÊTE, OUI, MAIS.

Et ta réputation d'homme de nuit, de party est-elle surfaite aujourd'hui?
« Je ne m'en suis jamais caché. J'ai toujours été sincère. Oui, j'ai fait beaucoup la fête, mais ça ne m'a jamais empêché de travailler. »
 
LA VIE, SON ALLIÉE

Il aime défier la vie, il n'a peur de rien ou presque. Il fait juste confiance. Être père le fait aussi réfléchir. « Cet enfant est maintenant ma raison d'exister. »

De Quasimodo à Gentleman, Garou mène sa vie et sa carrière comme il l'entend et il dit s'être imprégné de la vision du métier de Luc Plamondon.

« Il m'a dit de continuer à être humain, il me sent capable de toucher les gens, et ça, c'est un super compliment. Je vais essayer de raffiner ce lien. »

Garou a vécu de grands moments d'émotion avec son ami Guy Laliberté qui s'est payé un voyage dans l'espace.

« Guy est incroyable, hallucinant. Un jour, Bono m'a dit que Guy était la personne la plus extraordinaire qu'il ait rencontrée dans sa vie. T'imagines, Bono. Donc Guy il est fameux comme ami et comme être humain. Et peut être qu'il va retourner dans l'espace. Il a trippé au bout. C'est bizarre qu'on ne soit pas plus fier de lui », conclut un Garou plus vrai que nature. Son spectacle portera le nom de Gentleman. Il sera sur scène avec 7 musiciens. Geneviève Dorion-Coupal le conseille. Il veut que ce soit humain et vrai.
 

29/08/2024

Garou: murmurer à la lune

  

Garou: murmurer à la lune
 
Garou aime jouer. Après une conversation très sérieuse avec une enfant, qui lui déclare être un vampire et ne pas aimer les loups-garous, et une séance d'autographes impromptue pour des touristes japonais, il entre avec un plaisir gamin, de connivence avec notre photographe, dans son rôle de Gentleman cambrioleur. Le personnage est au coeur de son nouveau spectacle de crooner, où il renoue avec son côté comédien.

À l'origine, le terme crooner vient de «murmurer». Une nouvelle façon de chanter pour celui qui se décrit comme «une terreur pour les gars de son» : «J'ai toujours chanté fort  Mais d'aller chercher quelque chose de plus sensuel, de chuchoter, ça permet une proximité. On peut presque entendre la salive», décrit-il.

Sur le disque Gentleman cambrioleur, il reprend le célèbre thème de la série Arsène Lupin et l'incontournable I love Paris, mais surtout des chansons plus pop et rock. «Le fait d'aller chercher un autre répertoire pour faire des chansons de crooner, c'était ma façon de réactualiser le genre.»

New Years Day, de U2, est «sa petite préférée» : «C'est une chanson sur la chute du communisme et sur de gros combats livrés en Pologne, certains très sanglants, mais c'est une chanson d'amour en même temps. C'est assez spécial.» Il s'est aperçu qu'en y accolant une musique plus lente, plus feutrée, il pouvait faire ressortir davantage le propos.
Même constat avec Sorry, de Madonna : «De le faire dans un petit lounge, avec un martini, ça a pas le même impact», expose le chanteur.

Il s'est monté une véritable petite troupe, six musiciens et une choriste, tous québécois. «Ça me manquait, le trip de gang», avoue-t-il. «J'aurais pu y aller en trio jazz, mais je voulais donner plus au public.» Il retrouve ses vieux complices Nino Fabi, au piano, et Dany Roy, à la direction musicale, au saxophone et à la trompette. Un instrument avec lequel il a décidé de renouer : «Je veux redevenir bon. C'est traître, la trompette. Quand tu arrêtes, tu perds les muscles des joues, de la bouche. C'est très physique.» Dans le spectacle, il joue également de la guitare électrique et acoustique et du piano.

Garou : "Je me vois comme un crooner des temps modernes"


Garou : "Je me vois comme un crooner des temps modernes"
 
Après la sortie de son dernier album, Gentleman cambrioleur, et avant sa tournée au printemps 2010, le chanteur québécois livre ses états d'âme.
Hall d'un grand hôtel, ambiance feutrée. Après une parenthèse clope, Garou, haute stature, allure chic et cool, sacrifie au moment promotion de son nouveau CD, « Gentleman cambrioleur » .

 -Pourquoi signer un album de reprises plutôt que de faire du neuf ?
 On m'a proposé de le faire, et j'ai accepté. Des reprises, j'en ai fait longtemps au début, dans les bars. Là, j'ai eu envie d'une évolution musicale des titres. J'ai choisi toutes les chansons du monde, ça me permet de créer un autre style, à tester avant un prochain album original.

-Vous vouliez évoluer ?
-Pendant huit ans, avec l'équipe de Céline Dion, je chantais toujours plus haut. Puis, je me suis posé la question, « Est-ce qu'on aime ma voix pour pour les grandes envolées ou pour sa chaleur, sa proximité. Je me vois comme un crooner des temps modernes, un chanteur qui murmure, c'est une évolution.

-Avez-vous choisi tous les titres de l'album?
-Le choix était éclectique. Le principe, c'est que je me balade dans un musée, je cambriole les chansons des autres, et chemin faisant, je suis attiré par d'autres objets... Il y a eu des charmantes surprises comme « Les dessous chics » et « A ma fille »... .

-« A ma fille », de Charles Aznavour, c'est un clin d'œil à la vôtre (elle a 8 ans, ndlr) ?
- Cette chanson, un jour, je l'ai fait écouter à ma fille, en voiture. Et elle m'a dit : « Papa, on dirait que ça me fait pleurer. Un jour je vais te quitter ? » C'est chou, non !

- L'an dernier, vous avez tourné dans un téléfilm (« L'Amour aller-retour », janvier 2009, TF1). Ça vous a donné des idées ?
- Ça fait dix ans que je reçois des scénarios télé ou ciné. Je me suis lancé, j'avais peur de ne pas être confortable, mais j'ai été tout de suite comme un poisson dans l'eau. J'ai des envies, j'ai eu des offres, mais ne n'ai pas le temps de tourner.

-Vous avez monté une société de production au Canada pour produire des albums ,et des fictions. Ou en êtes-vous ?
- J'ai plein des projets en écriture, et quelqu'un m'aide pour les développer. Après, on donne le OK ou non. En 2011, je pourrais bien être tenté par une comédie musicale...
 
- Parlons télé. Etre juré dans une émission comme Julie Zenatti dans X Factor, ça vous tenterait ?
- Non, je préférerais animer une émission. Je l'avais fait avec Daniela Lumbroso pour les 400 ans du Québec, j'avais bien aimé l'expérience.

- Il n'y a pas de Star Ac' cette année et de moins en moins d'émissions de variétés. Qu'en pensez-vous ?
- Il y a un nouveau marché local d'artistes jetables, ça fait moins rêver. Mais il n'y a presque plus de show télé. J'ai eu des offres de TF1, France 2, et au Québec. Je n'ai pas le temps, mais je vais finir par le prendre, c'est une mission. Après le sexe, la musique est le deuxième centre d'intérêt des gens.

-Au Québec, vous vivez en pleine nature. Vous sentez-vous plus bûcheron taciturne, comme le héros du téléfilm de TF1, ou Gentleman cambrioleur ?
- (il réfléchit un temps.) Les deux, c'est le paradoxe. J'ai besoin de ma maison au bord du lac et du paysage urbain. Je suis un peu homme d'affaires classieux, j'aime les bonnes choses de la vie et aussi les vraies choses simples. Je suis fier de cet équilibre. Quand je chantais dans les bars, je l'ai fait six ans, c'était roots. Pour se faire écouter, il fallait les « poigner », les gens ! Je galérais, mais je m'éclatais.

Photos de Gentleman cambrioleur (Facebook officiel de Garou)







Photos de Gentleman cambrioleur (Facebook officiel de Garou)

 



Photo de Garou

 

Gentleman cambrioleur


 Gentleman cambrioleur

Gentleman Cambrioleur
  I Love Paris
  Les Dessous Chics
  Sorry
  New Years'S Day
 Les Champs-Elysées
 Da Ya Think I'M Sexy
  Aimer D'Amour
  C'Est Comme ça
  Je Veux Tout
  A Ma Fille
  The Sound Of Silence

Garou: Gentleman crooner

  

Avec Gentleman cambrioleur, Garou reprend des airs connus de façon «disjonctée». «Mon but, c'était pas de choisir des chansons, c'était de les réinventer.»

Garou: Gentleman crooner
 
Chose certaine, on ne pourra pas reprocher à Garou de reprendre les sempiternelles Quand les hommes vivront d'amour et autres La bohème sur son nouvel album Gentleman cambrioleur. Le chanteur québécois a plutôt décidé d'interpréter à la manière d'un «crooner modernisé» des chansons de Madonna, U2, Ariane Moffatt, Rita Mitsouko.
 
La dernière fois qu'on a entendu parler de Garou, c'était en octobre dernier, alors qu'il était de passage à l'île Maurice pour les ultimes représentations de sa tournée Pieces of My Soul, du nom de son album en anglais lancé en 2008. «Ça m'a tellement fait du bien, cette tournée, explique le chanteur en s'enfilant un café bien fort. Je jouais de la guitare et du piano dans tous les morceaux, sauf deux. Ça m'a «groundé».» Pour un gars qui vit «un tiers en France, un tiers au Québec, un tiers partout ailleurs», pour reprendre ses mots, ce n'est pas rien, être «groundé». D'où cet album Gentleman cambrioleur, le célèbre indicatif musical de l'émission Arsène Lupin que Garou reprend: «C'est la préférée de ma fille de 8 ans, l'âge auquel je regardais l'émission!» De même qu'il y reprend d'autres chansons inattendues, dans un traitement surprenant.

«Quand Sony France, ma nouvelle équipe, m'a appelé pour me proposer de faire un album de reprises, explique-t-il, j'ai dit non sur le coup - tout le monde en fait un, ces temps-ci! Puis, j'ai dit: "Laissez-moi réfléchir..." Et j'ai demandé: "Et si on faisait quelque chose de complètement disjoncté?"»

Celui qui a appelé Garou, c'est Philippe Gandilhon, directeur artistique de Sony France. «Il fait partie de ces gens de la «branchouille» à Paris, explique Garou avec un grand sourire, ils ont toujours un léger décalage, qui me plaît.» À partir de la proposition de Garou - quelque chose de disjoncté -, Gandilhon lui fait rencontrer le réalisateur Philippe Paradis, un de ses protégés. Ancien de Daran et les Chaises, Paradis a beaucoup travaillé avec Zazie, notamment. «Et on a enregistré deux morceaux ensemble. Si ça marchait, je faisais le disque, si ça ne marchait pas, on oubliait ça.» Ces deux morceaux, ce sont Les dessous chics de Gainsbourg (popularisé par Jane Birkin et Diane Dufresne) et Da Ya Think I'm Sexy de Rod Stewart!


«Mon but, c'était pas de choisir des chansons, précise-t-il pourtant, c'était de les réinventer. Que je fasse des reprises, c'est normal: je suis un interprète! On m'a connu parce que j'ai fait Notre-Dame de Paris pendant trois ans, et j'ai été nommé Révélation de l'année à l'ADISQ alors que j'avais pas encore un seul disque sur le marché. Je connais ça, chanter la même chanson! Là, je voulais bien la chanter, mais pas comme on la chante d'habitude.»

Ça donne donc Les Champs-Élysées de Joe Dassin, «la plus évidente de ses chansons, mais comme si elle était chantée par Ray Charles, c'est la plus loufoque sur l'album». Ça donne C'est comme ça des Rita Mitsouko, «comme si Elvis la reprenait, je trouvais que la folie kitsch des Mitsouko et celle d'Elvis se répondaient». Aimer d'amour de Boule noire? «Elle est aussi funky que la version originale, mais disons qu'on la sort de la discothèque pour l'amener dans la chambre à coucher!» Idem pour Sorry de Madonna, New Year's Day de U2, Je veux tout d'Ariane Moffatt, À ma fille d'Aznavour.

Garou insiste, il voulait jouer sur la «sexyness» de l'affaire: «Avec Philippe Paradis, on voulait aller du côté "crooner modernisé". Le crooner modernisé, ce n'est pas Michael Bublé , qui reprend aujourd'hui des façons de faire d'hier. Non, moi, je voulais revenir à l'essentiel du "crooning": c'est une façon de chanter qui a été permise par l'invention du microphone, la possibilité de susurrer, de chanter plus doucement. Moi, j'ai toujours chanté fort. Là, j'avais envie de chanter à l'oreille de quelqu'un, très proche.»

Ce côté suave, ce jeu de séduction, il l'exploite dans tout le livret du disque, dans lequel Garou est déguisé en cambrioleur élégant, et il entend bien l'utiliser aussi en spectacle: il sera le printemps prochain à la Place des Arts - «ça fait six ans que j'ai pas joué à Montréal!» - et la scène sera transformée en repaire de voleurs classe. «J'ai fait ce disque un peu comme si j'étais un voleur qui entrait dans un musée pour y dérober un vieux Bécaud, mais qui voit soudain avec sa lampe de poche un Madonna... et qui part plutôt avec le Madonna!»

La métaphore est claire et le chanteur la pousse jusqu'au bout. Il existe une chanson dissimulée à la fin de son album: Everybody Knows de Leonard Cohen, chantée par Garou qui s'accompagne lui-même à la guitare acoustique: «C'est une chanson que je chantais dans les bars quand j'avais 20 ans, mais seulement certains soirs, quand les astres étaient alignés, dit-il en riant doucement. Un soir, après une séance d'enregistrement de Gentleman cambrioleur, j'ai eu l'impression que les astres étaient de nouveau alignés et j'ai dit à l'ingénieur de son de partir le «tape». Je l'ai mise à la toute fin du disque, discrète. C'est une petite carte que je laisse, comme le faisait Arsène Lupin!»